Ingrédients
- 350g de farine
- 200g de beurre
- 120g de vergeoise
- 100g de sucre
- 200g de chocolat
- 2 œufs
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 cuiller à café de bicarbonate
- 1 cuiller à café de sel
C’est le jeudi après-midi, et après avoir assisté à votre premier et déplorable épisode de Quatre mariages et une lune de miel, vous avez décidé de vous occuper l’esprit avec quelque chose de plus constistant. De la nourriture, voila. Se remplir l’estomac pour oublier la vacuité intellectuelle de la télévision, jusqu’à en vomir. Oublier dans la graisse et le sucre…
Et là, c’est le drame. Le drame quotidien et insidieux qui, telle une épée de Damoclès au dessus de chaque famille occidentale, menace tout un chacun confronté à une hypoglycémie débilo-induite : IL N’Y A PLUS DE CHIPS !
Ni une, ni deux, vous vous précipitez sur le dernier bastion de l’espoir qui frappe à votre porte : Les recettes à-peu-prêtistes de Lomig, qui vous feront voyager cette fois-ci vers la culture patissière américaine, avec une merveilleuse recette de cookies. Alors, pas les saletés de cookies qu’on trouve sur Marmiton.org, à l’Européenne. Non, môôôôôôssieur, des vrais cookies 100 % Yankee. Suivez le guide !
Ingrédients

Pour réaliser cette délicieuse pâte fondante (on en fait même de la glace, c’est pour dire), il vous faudra réunir des ingrédient qu’un Breton ne renierait pas : De la matière grasse. Comme je vous vois venir, je rajouterai quelques traces de sucre et de féculent, avant d’essuyer vos remarques acerbes.
Allez donc emprunter à votre voisine du dessus :
- 350 grammes de farine
- 200 grammes de beurre demi-sel mou (on préférera du beurre breton, pas ce truc blanchâtre trouvé ailleurs)
- 120 grammes de vergeoise, de sucre roux, ou encore de cassonade, dans cet ordre de priorité
La minute culturelle — le sucre
Étant donné qu’un petit malin fera forcément référence à un gosse habillé en abeille sur un air d’HummelFlug, préparez tout l’attirail nécessaire pour étriper le malotru.
Le sucre de consommation courante est du sirop de betterave ou de canne raffiné et cristalisé.
Le sucre de canne, ou sucre roux est en fait un sirop de canne non raffiné, cuit, puis cristallisé.
La vergeoise, c’est le sucre roux de la betterave : Non raffiné la manière du sucre roux, cuit, et cristallisé.
La cassonade, c’est du sucre de canne non raffiné et cristallisé. Il n’est pas cuit, suivez, un peu, que Diable.
Ingrédients
Une fois le choix du sucre arrêté, vous pouvez continuer à fouiller votre placard pour quelques denrées supplémentaires !
- 100 grammes de sucre blanc en poudre
La minute culturelle — le sucre
J’ai comme un impression de déjà-vu… Non ?

Le sucre de consommation courante est du sirop de betterave ou de canne raffiné et cristalisé.
Le sucre de canne, ou sucre roux est en fait un sirop de canne non raffiné, cuit, puis cristallisé.
La vergeoise, c’est le sucre roux de la betterave : Non raffiné la manière du sucre roux, cuit, et cristallisé.
La cassonade, c’est du sucre de canne non raffiné et cristallisé. Il n’est pas cuit, suivez, un peu, que Diable.
Ingrédients
Où j’en étais déjà ? Ah, oui. En même temps, ce n’est pas ma première recette, et je n’ai JAMAIS donné de liste des ingrédients pratique en début d’article ; Avez-vous réellement espéré cette fois-ci ?
- Entre 100 et 250 grammes de pépites de chocolat (ou de chocolat à cuire concassé)
La concassion du chocolat étant une plaie, je recommande la paresse industrielle. Et je l’assume. Mais sinon, vous mettez votre chocolat dans un torchon propre, vous sortez votre rouleau à patisserie, et vous imaginez très fort que le torchon a été promu « Révélation R&B de l’année » pour son « Album de la maturité » par Universal. Attention quand même, ça, ce n’est plus du concassé, c’est de la poudre ! - 2 œufs moyens
- 1 sachet de sucre vanillé
Si vous venez des îles et que votre maman vous a appris à toujours glisser une gousse de vanille dans le pot de sucre blanc, cette étape n’est pas nécessaire. Et sachez que j’aime votre maman. - 1 cuiller à café rase de bicarbonate de soude (optionnelle mais recommandée pour la digestion. Enfin, sévèrement optionnelle depuis que je n’en ai jamais chez moi. NE ME JUGEZ PAS, MOI AUSSI, J’AI MES FAIBLESSES !)
- 1 cuiller à café rase de sel fin
La minute cultu… HUM
Comment ça se prépare donc, tout ça ?
Commencez par faire ramollir le beurre dans un endroit tiède pendant une petite demi-heure ; Alors tiède, ce n’est pas le micro onde, ni le dessus du radiateur ou du grille-pain, on est bien d’accord : Si le beurre est liquide, vous raterez les cookies. Je vous rappelle que c’est le but de tout ce cirque, un moment donné. Il vaut mieux qu’il soit trop ferme que pas assez, ça vous fera les bras dans les prochaines étapes.

Comme ça ne vous fatigue pas trop comme étape, profitez-en pour zapper sur Les Anges de la Télé Réalité avec RKO en guest star, et préchauffez votre four à thermostat 7.
Thermostat 7 ?
Pour transformer une valeur de thermostat en température, multipliez le chiffre par 30, ou simplement divisez par l’inverse de la racine de ((x-1) * 11x) avec x = 9,76.
– Lomig — Les petites astuces à deux balles
Tamisez ensemble la farine, le sucre vanillé, l’absence de bicarbonate de soude et le sel. Cette étape est extrêmement importante, même si vous achetez de la farine fluide garantie fluide. Arrêtez de vous faire avoir par le marketing, les pubs ne sont là que pour faire monter l’intensité dramatique entre deux scènes de Lost, pas à vous vendre du résidu de blé moulu !
Dans un autre saladier (je précise pour les blonds), travaillez ensemble le beurre, le sucre et la vergeoise. Vous devez obtenir une pommade lisse et uniforme, mais encore ferme. Vous pouvez commencer avec les doigts, mais personnellement je trouve cela parfaitement dégoutant.
Vous rajoutez à ce dernier mélange vos œufs, et une fois que vous avez bien touillé (dans un floutch floutch peu amène), faites de même, petit à petit, avec la farine tamisée. Vous devrez remuer avec force pour obtenir une pâte homogène très dense. Ajoutez les éclats de chocolat, et faites-vous encore les bras, un peu.
Enrobez une plaque (pas une grille, Kévin !) d’aluminium que vous beurrerez, puis farinerez. C’est l’heure de Tellement vrai, dépêchez-vous.
Prenez un peu de pâte dans les mains, et formez une boule (à la manière des enfants de maternelle avec de la pâte à modeler) en la roulant entre vos paumes, puis écrasez cette boule sur la plaque de cuisson. Cela formera une galette épaisse qui se lissera et s’étalera à la chaleur ; Je vous invite donc à bien espacer vos tas, vous ferez plusieurs tournées, de toute façon.
Faites cuire pendant 10 minutes environs, selon la cuisson souhaitée ; La couleur des cookies doit varier entre le doré sur les bords et l’entièrement doré. Le cookie reste mou dans le four (Butter Power !), ne croyez pas qu’il faille les laisser plus longtemps pour autant.
Sortez la plaque du four, laissez refroidir un peu avant de décoller les cookies pour qu’ils puissent se solidifier. Vérifiez alors le dessous : Ils doivent être sec même au centre, sinon ils ne sont pas assez cuit, et il faudra attendre un peu plus à la prochaine fournée.
Vous pouvez alors lécher le fond du saladier en vous faisant la réflexion que, « Quand même, j’ai pris un peu de poids ; Je devrais peut-être m’abonner à une salle de sport ! »
[Je rajouterai des photos quand je ferai des photos. Hey.]